mardi 25 avril 2017

Des résultats comme par magie ?


http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/des-resultats-comme-par-magie-192411

Je sais. Beaucoup en lisant le titre de cet article vont penser que c'est nécessairement le fruit des élucubrations d'un fou ou d'un complotiste. Je tiens donc à rassurer, je ne suis pas plus fou qu'un autre et les thèses complotistes me font marrer autant qu'elles me semblent inutiles pour comprendre la médiocrité vers laquelle nous évoluons.
Rien y fait : la manière dont nous ont été annoncés les résultats interroge de manière sérieuse la réalité de ces résultats. De nombreux éléments mathématiques, statistiques, que je vais essayer de présenter de la manière la plus simple ici, me poussent à penser qu'il n'est pas inconcevable que les résultats du premier tour de l'élection présidentielle aient été faussés....



Pour être clair, je n'affirme pas que Jean-Luc Mélenchon aurait du être au deuxième tour. Au regard des résultats, c'est peut-être même François Fillon qui s'est fait enflé et cette perspective ne me réjouit pas davantage que le résultat officiel. Je préfère préciser de suite que je pense que Marine Le Pen aurait de toute façon été au deuxième tour car je crois qu'elle peut s'appuyer sur un vrai soutien populaire. Mes doutes se portent sur la présence d'Emannuel Macron au second tour.
Tout d'abord, j'ai été surpris de la manière dont ont été présentés les résultats à 20 heures. Surpris qu'avec des écarts si étroits, de l'ordre de 2%, soit à peu près 720 000 personnes sur les quelques 36 millions de suffrages exprimés, les médias puissent nous affirmer de manière certaine que Macron et Le Pen étaient qualifiés. Cela est mathématiquement impossible ! Je m'explique. Les résultats communiqués à 20 heures dans les médias sont issus d'estimations. Que sont ces estimations. Des instituts de sondages proposent aux médias des projections, c'est à dire qu'ils utilisent les statistiques de bulletins déjà dépouillés dans quelques 300 ou 400 bureaux sur les 69 000 bureaux de vote. Pour faire simple, ils utilisent des outils statistiques pour donner des résultats nationaux qui sont à l'image de ces quelques centaines de bureaux de vote. C'est un peu comme si on prenait un objet et qu'on projetait l'agrandissement de son ombre sur un écran en utilisant une lampe torche.





 Comme vous pouvez aisément l'imaginer, cette mesure ne peut pas être exact. Elle comporte nécessairement des approximations. Résumer 36 millions de votes à quelques dizaines de milliers ne peut être une science exacte. Surtout si l'on considère la méthodologie pour mener ces estimations. Pour les plus courageux, je vous transmets le lien qui explicite la méthodologie même si la cuisine de chacun des instituts de sondage est bizarrement mieux gardée que la Banque de France. Bien sur, nos amis sondeurs nous expliquent que pour les estimations, comme pour les sondages, leur méthode est d'une technicité insoupçonnable. Nous savons pour les sondages qu'ils se trompent très fréquemment. Pour les estimations, ils se targuent d'être très fiables et que l'incertitude est réduite à peau de chagrin. Pourtant...
Pourtant, pas plus loin que l'élection de 2012, ils se sont significativement trompés ! Certaines estimations annonçaient Marine Le Pen a 20% alors que les résultats réels la situèrent à 17,6%. Plus de 2% d'erreur ! De la même manière, d'autres estimations annonçaient Nicolas Sarkozy à 25,5% alors qu'il remporta 27,18% des suffrages, soit 1,68% d'écart ! On constate d’autres approximations sur le tableau suivant.







Les instituts de sondage nous expliquent dans leur méthodologie qu'ils appuient en partie leurs estimations sur les élections présidentielles précédentes. Au regard des erreurs commises en 2012, les instituts de sondages auraient du tabler sur une marge d'erreur de 2% au moins. Du moins, ils auraient du insister sur le caractère incertain de leurs estimations à 20h. D'autant plus que pour ces élections présidentielles 2017, de nombreux nouveaux paramètres jamais observés lors des précédentes élections ont fait leur apparition. Et cela par définition, nos instituts de sondage ne pouvait pas le paramétrer. Pour ces élections, les bureaux fermaient à 19 heures et non plus à 18 heures et toujours à 20 h dans les grandes agglomérations. Cela laissait beaucoup moins de temps à nos sondeurs pour faire leur cuisine et faire remonter les résultats. De plus, dans ces élections, la configuration politique ne ressemblait en rien à la configuration politique des précédentes élections : les deux grands partis de la Vème république, le PS et Les Républicains, qui ont toujours gouvernés, n'étaient plus dans la course. Un candidat spéculatif, passez moi l'expression, sans ancrage locale, sans assise électorale, marqueter par les médias était annoncé favori et Jean Luc Mélenchon était dans une dynamique plutôt surprenante...Ces éléments suffisent à affirmer que la méthodologie de nos sondeurs qui consiste à notamment choisir les bureaux de vote et à faire leur cuisine statistique en s'appuyant sur les résultats des précédentes élections présidentielles parait très incertaine. 2% d'erreur semble bien un minimum. D'ailleurs, eux-mêmes n'ont cessé de le reconnaître avant le premier tour : il leur sera très difficile de donner des estimations fiables à 20h. Je vous transmets ce lien mais il vous suffit de taper "estimations 20 heures" dans un moteur de recherche et vous constaterez que tous les médias ont parlé des difficulté de communiquer des résultats fiables à 20 heures.

Pourtant, les médias nous ont transmis les résultats définitifs dès 20 heures. Les sondeurs ne nous avaient pas parlé de leur nouvelle technique révolutionnaire qui malgré tous les biais de cette élection 2017, leur permet de fournir des résultats d'une fiabilité jamais observées à 20 h pétante ! Je vous invite à vous repasser les replay de toutes les émissions de la soirée électorale et vous pourrez vous même constatez que dès 20 heures, tous les médias nous communiquaient sans aucune précaution, les estimations comme s'il s'agissait des résultats définitifs. C'est cette assurance qui d'ailleurs m'interpella car les résultats ne m'ont pas davantage surpris que cela. Comme tout le monde j'y avais été conditionné depuis plusieurs mois. Mais l'assurance des média et leur unanimité lors de cette soirée électorale m’ont interloqué. Il y a, d'après les résultats officiels communiqués par le ministère de l'intérieur, moins de 2% d'écarts entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le pen, et 1,30% d'écart entre Fillon et Le Pen...seulement 4 dixièmes d'écart entre Fillon et Mélenchon. Comment au regard des incertitudes que représentaient particulièrement les estimations de ces élections, Comment les médias ont-ils pu être aussi catégorique dès 20 heures ? En outre, comment ont-ils pu nous proposer des résultats aussi proches de la réalité ? Il est évident que même avec les logiciels les plus puissants du monde, de nombreux éléments nouveaux étaient difficiles à paramétrer et que leur méthode d'échantillonnage était nécessairement obsolète pour cette élection qui n'a jamais eu d'équivalent dans la Vème république. Ne m'en veuillez pas mais je trouve cela plus que douteux ! Pour moi cela reviendrait à trouver une aiguille dans une botte de foin de la taille d'un bâtiment ! L'aiguille, c'est les 2% d'écart et la botte de foin, c'est les 36 millions de suffrages exprimés. 




D'ailleurs, pour le scientifique que je suis, cela me semble très surprenant d'atteindre déjà juste 2% d'erreur en procédant à de telles estimations. J'aimerai connaitre leur logiciel de calcul car assurément nos instituts de sondages ont des techniques révolutionnaires, presque de l'art divinatoire. Surprenant d'ailleurs qu'ils ne se servent pas davantage de cette technique révolutionnaire pour leurs sondages. Ils devraient même ouvrir des cabinets de voyance électorale. Peut être pourrons nous savoir pour qui nous allons voter avant même d’avoir voté ! Pour le scientifique que je suis, une incertitude de 5% est déjà une belle performance. Pour exemple, on estime à 5% l'incertitude des mesures prises par les instruments de mesure que l'on utilise en physique, en chimie, en médecine. Pour exemple, prenez vos procès verbaux d'infraction pour excès de vitesse et vous constaterez que l'officier du ministère public dévalue de 10% la vitesse mesurée par le radar. C'est cool l'incertitude des instruments de mesures. Pourtant, il s'agit d’instruments très sophistiqués et il s'agit de mesures instantanées... La mesure de résultats électoraux pour 40 millions de votant est un processus approximatif du fait de l'erreur humaine et qui prends un temps assez long. L'incertitude est nécessairement plus grande qu'avec une mesure obtenue par mon microscope. D'ailleurs, il semble que de nombreuses erreurs humaines aient été commises durant ces élections comme ce président de bureau de vote à Marseille qui s'en est allé chez lui avec les bulletins de vote...Cela n'a apparemment pas inquiété la certitude de nos instituts de sondage et de nos médias à 20 heures.
Enfin, un autre élément m'a poussé à me triturer le neurone. Les résultats donnés à 20 heures plaçaient Emmanuel Macron à 23,7%, Marine Le Pen à 21,7%, François Fillon à 19,5% et Jean Luc Mélenchon à 19,5%. Soit 2,2% d'écart entre Mélenchon et Le Pen et entre Fillon et Le Pen. A ce moment de la soirée électorale, les grandes agglomérations n'ont pas commencé le dépouillement puisque les bureaux de vote ferment à peine. ParisMarseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Nice, Montpellier, Grenoble, Nantes, Lille ou encore Strasbourg fermaient leurs bureaux de vote à 20 heures. C'était aussi le cas de nombreuses villes de ces agglomérations comme Saint-Denis, Neuilly ou Bobigny en région parisienne. Ces bureaux de vote représentent au moins 10 millions de suffrages exprimés sur les 36 millions au total. C'est là qu'une anomalie mathématiques assez grossière intervient : Marine Le Pen est estimé à 20 heures à 21,7% d'intention de vote, à seulement 2,2% de Fillon et à 2,2% de Melenchon. Ces résultats seront sensiblement confirmés par la suite alors que le comportement électoral dans les grandes villes a fortement contrasté avec celui des moyennes et petites communes. Les estimations transmises par les instituts de sondage étaient nécessairement erronées puisque leur méthode s'appuie sur des communes représentatives du comportement électoral des français. Le vote des grandes villes à ces élections n'est en rien représentatif du comportement des français dans le reste des communes de France. Marine Le Pen aurait obtenu de très bons résultats dans la France rurale comme d'ailleurs les médias ne cessent de l'affirmer. Par contre, ses scores ont été particulièrement bas dans les grandes villes. Davantage que lors des précédentes élections. Cela signifie qu'il est quasiment impossible que les estimations transmises à 20 heures n'aient pas évolué après le dépouillement des grandes villes. Sinon, nous ne pourrions pas affirmer que le vote des grandes villes a été sensiblement différent de celui des petites et moyennes communes.
D'ailleurs pour illustrer mon propos, il me suffit de prendre juste deux ou trois villes et la démonstration devient éloquente. On peut ainsi constater que seulement sur Paris, Marine Le Pen accuse un retard de 200 000 voix sur Fillon et de 150 000 sur Mélenchon. Si l’on considère les résultats pour L’Île-de-France qui représente 15% du corps électoral, il y a un différentiel de 500 000 votants. Je rappel que 1% des suffrages correspond à 360 000 votants. On peut donc affirmer que juste pour l’Ile-de-France, Mélénchon et Fillon refont leur retard hypothétique sur Le Pen à hauteur de 1%, ce qui resserre sérieusement les écarts…Bizarrement, cela n’a pas empêché nos instituts de sondage de tomber pile poil juste sur les résultats définitifs alors que les grandes villes n’avaient pas commencé le dépouillement !






Un autre détail rend l'escroquerie intelligible : à 2à heures, Mélenchon est annoncé à 19,5%. Comme vous pourrez le constatez par vous même, Méléchon fait des scores totalement imprévisibles dans de nombreuses très grandes villes. Pourtant, le résultat définitif le donne à 19,62% soit un écart de 0,12%...Là, vraiment, on aimerait savoir comment ont-ils fait pour prévoir l'imprévisible, paramétrer l'humain, saisir l'insaisissable ! 
Ce ne sont plus des statistiques mais c’est de la véritable magie comme l’affirme d’ailleurs Carine Marcé, directrice associée du département Stratégies d'Opinion de TNS Sofres :








 Là encore, ne m’en veuillez pas, déformation scientifique oblige, mais lorsqu’on me parle de magie alors que l’on manipule des outils mathématiques, j’hésite entre la franche rigolade et la nausée !

De surcroît, je me sens injurié par cette magie car comme le dit notre directrice de la Sofres : « ...L'Ile-de-France, ne vote certes pas exactement comme l'ensemble des Français, mais la différence n'est pas massive. A partir du moment où les différences sont minimes et où le vote reste relativement homogène sur l'ensemble du territoire, notre chaîne d'estimation fournit des résultats fiables assez rapidement ». Le propos tenu pas notre sondeuse en chef est tout de même assez insultant pour le peuple français. Le peuple français voterait comme un ramassis de clones, comme une armée de robots. Nous ne serions que de braves moutons prévisibles. L’humain n’aurait aucune place dans la vie démocratique de notre pays. Nous serions comme prédéterminé…
Par exemple, moi, l’abstentionniste convaincu, j’étais destiné à aller voter sans même le savoir ! Les instituts de sondage avaient tout prévu comme par magie. Je dois avoir quelques clones abstentionnistes qui de manière spontanée décidèrent d’arrêter avec l’abstinence pour les élections de 2012…Moi qui me prenait pour un révolutionnaire ! Je ne suis qu’un vulgaire mouton ! Ils sont tellement fort, ces instituts de sondage, qu’ils avaient même paramétrer le fait que la ville de Marseille, deuxième ville de France, voterait de manière totalement différente de toutes les élections précédentes et mettrait Jean-Luc Mélenchon en premier !

Soyons sérieux ! De nombreux éléments pris en compte par les instituts de sondages n’avaient aucun fondement dans ces élections. Le contraste entre les grandes villes et le reste du territoire n’avait jamais été si important. Les Sondeurs s’attendaient à une abstention record et c’est l’un des paramètres sur lequel ils tablaient. Malheureusement pour leur prédiction, l’abstention a été du même ordre que les dernières élections présidentielles. Je pourrais continuer à énumérer tous les biais douteux qui interrogent sur les résultats de ces élections mais il me semble que la démonstration est déjà assez éloquente : les estimations des instituts de sondage ne pouvait être justes à 20 h, ni plus à 22h et toujours pas, même le lendemain, au regard de l’imprévisibilité du comportement des électeurs, surtout pour ces élections.

Comment se fait-il alors que les résultats définitifs communiqué par le ministère de l’intérieur soient à ce point aussi proches de ces estimations douteuses fournies par les instituts de sondage ? Il faudrait que nos instituts aient eu un coup de chance extraordinaire, comme par magie. Je ne crois pas en la magie. Je pense plutôt que le scénario de l’élection est décidé bien en amont.  Je me trompe peut être mais sachant que les instituts de sondage appartiennent aux même réseaux de Grands argentiers que les médias, sachant que tous les candidats élus depuis 1969 ont pris des mesures qui n’arrangeaient que les dirigeants du CAC 40 qui financent leurs carrières politiques, au détriment des français et sachant maintenant, l’opacité des procédures électorales qui donnent le pouvoir à nos dirigeants…

La France est le seul pays à réaliser ces fameuses estimations. C’est  « une spécificité française » comme l’annonce, fièrement notre sondeuse en chef de chez Sofres. Pourquoi avons nous besoin de ces estimations qui en plus coûtent très chers ? Nous passons 12 mois à débattre, pourquoi aurions nous besoin d’avoir les résultats à 20 heures pétantes. Les français sauraient patienter 48 heures voire plus pour connaître les résultats. Probablement même qu’une grande part d’entre eux, dans la défiance générale, préfèreraient que les opérations de dépouillement soient réalisées avec la plus grande rigueur. Au regard de la manière dont se sont déroulés plusieurs scrutins réalisés par le PS et Les républicains, avec bourrage d’urne, mort qui votent, Procès verbaux introuvables…Il semble normal de procéder au dépouillement de la manière la plus précise, en prenant le temps et non pas en laissant nos instituts de sondage deviner le résultat 30 minutes à l’avance !
Au Etats-Unis et dans plusieurs autres pays « démocratique », le dépouillement dure deux jours parfois plus et malgré cela de nombreuses erreurs sont commises, obligeant souvent à plusieurs recomptages. Il y eut même des épisodes assez surprenant qui virent par exemple Al gore et Bush remettre en cause les résultats définitifs, rappelez-vous. En France, nos instituts de sondage sont tellement forts. Ils détiennent une formule magique qui leur permet de deviner les résultats en 30 minutes chrono avec moins de 1% de marge d’erreur. C’est assez bizarre d’ailleurs que les Etats-Unis et d’autres pays n’aient pensé à nous acheter cette méthode révolutionnaire plutôt que de s’emmerder à compter pendant une semaine et prendre le risque de faire des erreurs de comptage !

Je suis passionné de politique et pourtant, jusque là, je n’avais jamais voté. Je trouvais les débats perpétuels sur l’immigration, l’insécurité, la dette, débiles et quand je voyais les résultats des élections, je me disais que mes concitoyens étaient des moutons décérébrés qui laissaient BFM TV et la SOFRES leur dicter leur choix. Je m’abstenais donc de voter par respect pour la démocratie. Ne me sentant pas concerné par les préoccupation de mes voisins, respectueux de la démocratie, je refusais de voter contre qui que ce soit, je préférais m’abstenir. Je vais reprendre le chemin de l’abstention.

Non pas que ces élections me mettent en colère. Au contraire, je suis même heureux d’avoir participé à cette mascarade. Ces élections m’ont réconcilié avec mes concitoyens. Car aujourd’hui, je ne pense plus que c’est une masse informe d’abrutis qui votent comme des veaux. Non, aujourd’hui, je suis certain qu’il n’y a pas de suffrage universel et que les résultats sont décidés en amont, entre dirigeants du CAC 40, financiers de la noblesse internationale et quelques uns de nos dirigeants de l’ombre qui conseillent nos représentants politiques. Je ne cherche donc rien à dénoncer. Je suis juste heureux d’avoir compris comment cette caste avait réussis à s’accaparer tous les pouvoirs. Heureux aussi d’avoir compris que si nous voulions la démocratie, il faudrait aller la chercher dans la rue et non pas dans un bureau de vote…

Ah oui…j’allais oublier. Vive la France, Vive la république et les instituts de sondage !

Jean Mohamed De La Bastille













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